Pierre Mauroy n’est un grand homme que dans l’aptitude des français, à tout oublier…

Mercredi, 12 Juin, 2013 - 17:47

Du toc en stock, au bling bling…

  En cela, le Français est un homme très ordinaire. La faculté d’oublier. On souffrirait trop sinon. A un moment, où le Parti Socialiste démontre sa duplicité sans limite, en blanchissant (par la sordide manipulation, d’une magistrature à sa botte) Martine Aubry dans le scandale de l’amiante, et, DSK dans celui du Carlton ; l’hommage solennel rendu aux Invalides, à Pierre Mauroy par François Hollande Tartandouille, prend les apparences d’une mascarade de plus. Cette équipe gouvernementale n’est définitivement plus crédible. Hollande Tartandouille a trop joué la carte de la désunion des français, après le passage en force de la loi sur le mariage pour tous et l’adoption. Les Français sont complètement désabusés. Ils ne conservent pas une bonne image de Pierre Mauroy, ni de Jacques Delors, ni de Lionel Jospin, et encore moins de DSK, dont l’action, à la direction du FMI, se révèle désastreuse, surtout en ce qui concerne l’aide apportée à la Grèce. Je n’ai jamais cru aux aptitudes d’économiste de DSK. Dominique Strauss-Kahn n’était politiquement qu’une marionnette. Son installation au FMI, il ne la doit pas à son talent ou à son mérite, mais seulement, au bon vouloir de Nicolas Sarkozy. Et, quoi de pire pour un homme politique que d’avoir dépendu de Nicolas Sarkozy, le bling bling qui doit être, comme le fantôme de Michel Noir à Lyon, définitivement relégué aux oubliettes de l’Histoire. Pierre Mauroy était lui aussi un pantin, qui servit à François Mitterrand, pour effacer dans son rétroviseur une apparition qui l’affolait, celle de Michel Rocard. Une personnalité certainement plus efficiente face à la notoire incompétence de François Mitterrand. Pauvre France ! Malheureux Français ! Chirac, en vous livrant pieds et poings liés aux socialistes, pour plus d’une décennie, vous a plongés dans une décadence incommensurable. Pierre Mauroy, sorte de carpette élyséenne, fut vertement botté en touche, dès qu’il s’avéra inutile. Il acheva son triste destin, entre amertume et regrets. Impossible de dire, paix à son âme, puisqu’il n’en avait pas. Ainsi, sont les matérialistes déterminés…