A l'auberge de Collonges, chez Paul Bocuse, encore un heureux rendez-vous, en 2016...

Jeudi, 29 Décembre, 2016 - 14:13

Toujours la foule, chez Paul Bocuse, malgré la folie guerrière du monde...

Romain Collomb, Richard Rissoan, Christian Morel, Alain Vollerin, Damien Voutay, Hervé et Laurent Banbanaste, et Gilles Reinhardt

Nous fûmes préparés par un accueil chaleureux de la part de François Pipala, heureux homme qui vient d'être honoré du titre de Meilleur Directeur de salle du monde 2016, décerné par l'Association les Grandes Tables du Monde. Une récompense amplement méritée, après plus de quarante années de métier. Bravo ! Paul Bocuse aime dire qu'à table entre amis le temps ne compte plus. Ce dont peuvent témoigner ceux qui supportent mes insolences, et qui m'accompagnèrent le jeudi 15 décembre : Christian Morel directeur de la Voûte Chez Léa, Richard Rissoan, agent Allianz, l'assureur rassurant, Laurent Banbanaste avocat à la Cour, et son frère, Hervé Banbanaste, pénaliste aux compétences incontestées, Damien Voutay expert en art auprès de Me Etienne De Baecque, et votre humble serviteur. Un bon repas doit donner des plaisirs et des émotions, au moment où il est servi, mais, il doit aussi vous laisser d'excellents souvenirs pendant des mois, et des années. Voici la source, dans laquelle je puise pour vous régaler, comme nous le fûmes tous, ce jour-là. Instant de bonheur, le maître-sommelier, Mathieu Vial était de service. Il nous proposa un Mumm Grand Cordon, pour nous accueillir, puis, un Pouilly Loché 2012 les Mures d'Alain Delaye, au moment de déguster la Soupe aux truffes noires Valery Giscard d'Estaing. On oublie trop l'action de ce président sérieux, comptable de nos finances, avec le concours de son Premier ministre, l'admirable Raymond Barre qui laissa les caisses pleines,. Leur successeur s'empressa de les vider. Comment, dire le bonheur de ce moment, où vous détachez le feuilletage autour de votre bol, pour en déguster la croustillante saveur mêlée au parfum de la truffe ? Puis, ce furent de délicates noix de Saint-Jacques et la savoureuse sauce au beurre blanc. Qui, n'a pas goûté le granité au vin du Beaujolais permettant le « coup » du milieu, n'a jamais atteint l'extase gastronomique ! Deux d'entre nous restant fidèles au lièvre à la Royale, ceux qui avaient choisi la volaille de Bresse truffée en vessie Mère Richard, comme moi-même, étaient un peu dans l'expectative dans la sélection du vin. Heureusement, Mathieu Vial nous redonna confiance en nous-mêmes, et en notre destin, en nous apportant, un Saint-Romain rouge 2012 de chez Alain Gras (un véritable délice), puis, un Saint-Joseph l'Amarybelle 2012 de chez Yves Cuilleron accompagna la célébration des fromages frais, et affinés de chez la Mère Richard. Je ne pouvais mettre un terme à ce chant de nos papilles, sans communier, dans le souvenir de Maurice Bernachon, père du regretté Jean-Jacques Bernachon. J'ai donc choisi, parmi les délices et les gourmandises présentent sur le mythique chariot de desserts, le célèbre « Président » qui lie à jamais le souvenir de l'illustre pâtissier, Maurice Bernachon à Paul Bocuse, pour qui, il le créa, en 1975. Non, nous ne sommes pas raisonnables en venant déjeuner, ou, dîner, chez Paul Bocuse. La raison cède le pas à l'émotion, et, l'amitié triomphe de tout. A tel point, que, même si je connaissais une très mauvaise nouvelle, concernant un de mes pires ennemis, je ne vous en parlerais pas. C'est ainsi, Paul Bocuse et sa cuisine font encore de nombreux miracles...