La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
N’hésitez pas à consulter le catalogue des éditions Mémoire des Arts sur memoire-des-arts.com

à nous dire

Existe-t-il, le livre parfait ?... Pierre Orsi / Editions AVVAE

Lundi, 4 Décembre, 2017 - 13:42

On entend la voix de Pierre Orsi, et son langage, si bien châtié...

Tellement bien édité, cet ouvrage de Christophe Magnette, que nous restons muets. La perfection nous tient à distance, nous n'osons nous exprimer. Nous n'avons qu'un souhait, féliciter l'éditeur, et son sujet d'étude, Pierre Orsi. Nous ne vous dirons rien des débuts de Pierre Orsi, de son apprentissage chez les parents de Paul Bocuse, de son service militaire, de l'auberge du père Bise, de son départ aux Etats-Unis, de son retour en France, de ses amitiés avec Louis Perrier (trop souvent oublié), Christian Bourillot, Alain Chapel, Gérard Nandron, Jean Fleury, Jean Blanchet, etc. Non ! Laissons ce magnifique livre vous décrire l'itinéraire d'un homme persévérant. Oserais-je vous dire qu'en fait, tout commença avec son père, Louis Orsi, qui avait acheté l'ancien hôtel Peytel, à Poleymieux ? Pierre Orsi a redouté son père. Il tremblait devant ce personnage, toujours pressé. Mais, que serait devenue la carrière de cuisinier de Pierre Orsi, Meilleur Ouvrier de France, sans l'influence de cette autorité suprême ? Louis Touchagues, le témoin des soirées de Paris dans l'Entre deux guerres, louait une chambre, et, fit de généreux repas avec ses amis artistes, dont le célèbre peintre et illustrateur de France Soir, Jean-Albert Carlotti. Avec de tels initiateurs, comment Pierre Orsi pouvait-il ne pas apprécier la peinture? Pour en témoigner, tournons-nous vers ce rare autoportrait d'André Perrachon, le peintre des roses qui orne l'entrée du restaurant de la place Kléber. Nous pourrions évoquer le Maxim's à Chicago, la rencontre avec Genevière Orsi, le collectionneur, les circonstances exceptionnelles par lesquelles, sur la recommandation du maître-chocolatier, Maurice Bernachon, Pierre Orsi fit l'acquisition de cette demeure qui fut la propriété de Jean-Antoine Morand, inventeur du péage sur le Rhône, au bout de l'actuelle place Maréchal Lyautey. Non ! Nous ne dirons plus rien, pour ne pas gâcher le plaisir de votre découverte. Achetez, et lisez cet élément patrimonial, très abondamment illustré par des documents d'archives. Il doit figurer sur la table de votre salon, pendant toute la durée des fêtes de fin d'année. Bonne lecture ! Relié, couverture cartonnée + marque-page doré. 279 p. Format : 30,5 x 24,5 cm. 45€