Apre cœur / Editions Picquier

Mercredi, 16 Janvier, 2019 - 15:24

Trop vite, le rythme s'épuise, dommage !...

Premier roman de Jenny Zhang, qui fit des voyages entre Shangaï, où, elle est née, et New York, où elle a grandi, à partir de l'âge de quatre ans, avant d'entreprendre des études qui font d'elle une diplômée de l'université de Stanford. Elle écrit dans The New York Times Magazine, et vit à Brooklyn. Au début de votre lecture, sur les deux cent premières pages, vous serez emporté par un style direct, avec lequel, Jenny Zhang se permet toutes les facilités langagières, et surtout les plus vulgaires, ce qui peut-être un art neuf. Si vous n'aimez pas les odeurs de merde, ce livre n'est pas pour vous. Ensuite, Jenny Zhang enferme son lecteur dans des histoires à dormir debout. Très pénible. Pour demeurer passionnant, l'auteur ne devait pas dépasser les deux cent pages. Un cadeau qui doit être accompagné d'un rouleau de papier cul, et d'une pince à linge. Roman traduit de l'américain par Santiago Artozqui. Broché, couverture à rabats. 384 p. Format : 20,5 x 13 cm. 22€. Alain Vollerin