Tu t'appelais Maria Schneider / Grasset

Mardi, 11 Septembre, 2018 - 09:17

Oui, Bernardo Bertolucci est un individu minable !...

De quel droit, ce réalisateur mégalomaniaque, a t'il abusé, avec ce gros porc de Marlon Brando de la confiance de cette jeune actrice qui s'appelait, Maria Schneider ? Elle avait dix-neuf ans. En permettant à ce voyou de Marlon Brando, car, Brando était un être abject, un escroc, de la violenter, pour le viol le plus célèbre, et pourtant, à jamais impuni. Bernardo Bertolucci est doublement un salaud, il attendit la mort de Maria Schneider pour dire ses regrets, dans un simulacre d'excuses publiques. Maria Schneider a survécu à la drogue, à l'alcool, etc. Sa cousine, Vanessa Schneider, auteur, grand reporter pour le Monde, après avoir travaillé à Libération, nous dit comment, dans son huitième livre. Saviez-vous que Maria Schneider tourna dans cinquante-huit films dont : Profession reporter avec Jack Nicholson ? La famille de Maria Schneider, et celle, de sa cousine, Vanessa, n'était pas un environnement idéal. Un monde de désaxés, de victimes de notre système social, un peu à la manière de ce qu'il y a de pire, à la Nouvelle Orléans. La misère physique et morale. Maria Schneider avait un père, encore plus drogué qu'elle, un acteur déjanté, Daniel Gelin. Elle avait une sœur, Fiona Gélin qui elle sombra aussi dans la débauche, et l'exhibitionnisme imbibé. Maria Schneider a vécu, avec ce père là, une déception de plus. Heureusement, aux pires moments de son chemin de douleurs, elle obtint le secours de Brigitte Bardot, femme de cœur dont le comportement politique est impardonnable. Tous les amateurs d'art contemporain connaissent l'oeuvre de la new-yorkaise, Nan Goldin, témoin des nuits de « fêtes » dans les années quatre-vingt et quatre-vingt dix, dont l'oeuvre fut glorifiée par la Fiac. Nan Goldin était la reine du polaroïd. Plus la photo était pourrie, mieux c'était pour elle. La critique mondiale était à genoux. Et bien, sachez que cette artiste qui comme Maria Schneider, ne dissimulait pas son homosexualité, fut son amie, jusque dans ses derniers jours. J'ai entendu un clown cathodique, Gérard Collard, libraire exalté et médiocre, dire sur Canal+ que la rentrée littéraire ne comptait que des nullités. Ridicule et dangereux, Gérard Collard en profita pour faire une sorte d'outing politique, en assurant la promotion d'un livre publié, il y a deux ans, à propos de la femme de l'ignoble Goebbels, et, la série de trois albums sur l'abject Darnand, chef de la milice, à jamais méprisable. Ce que dit cet Arturo Brachetti de bazar, est faux ! Au contraire, il y a de très bons titres dans cette rentrée littéraire, et, celui-ci en est un exemple incontestable. Broché. 260 p. Format : 20,5 x 13 cm. 19€. Alain Vollerin